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Petite présentation du signe du Sagittaire

Le Sagittaire est né à la fin de l’automne, juste avant que l’hiver n’impose son silence. Le froid approche, les moissons sont terminées, les vendanges vidées dans les barriques. C’est le temps de la chasse, de l’aventure, de la course libre. La terre s’endort, mais l’esprit, lui, s’élance. La saison se referme, et pourtant, le Sagittaire ouvre. Il ouvre le pas, l’espace, l’arc, le débat. Son domaine est celui de l’élan et de l’intuition fulgurante, d’un feu intérieur qui n’a plus besoin de conquérir mais de comprendre.

Neuvième signe du zodiaque, il clôt la trilogie du Feu. Le Bélier brûlait d’initiative, le Lion rayonnait de majesté ; le Sagittaire, lui, transfigure. C’est le feu de l’élévation, de la sublimation, de l’intelligence qui embrase, de l’instinct qui s’ouvre à la transcendance. Sa figure emblématique est un centaure : un être hybride, aux sabots ancrés dans la terre, mais dont les bras tendent un arc vers les étoiles. En lui, l’animal et le spirituel cohabitent, se challengent, s’unissent – ou se bagarrent.

Il est la flèche en vol. Non pas encore arrivée, mais déjà libérée. Et toute sa vie est là : dans le mouvement. Bouger, comprendre, rire, expliquer, bondir d’un sujet à l’autre, d’un continent à l’autre, d’une idée à l’autre. Son imaginaire est vaste, ses jambes longues, sa pensée galopante. Le Sagittaire est un feu nomade, un philosophe en baskets, un professeur d’enthousiasme.

Dans la tradition des Upanishad, il incarne l’homme qui devient flèche. L’arc est Om, l’âme est la flèche, et la cible est le brahman – l’absolu, l’indicible, le souffle impérissable. Il faut tirer sans trembler. Se laisser transformer dans le vol. Ne plus viser le monde, mais ce qui le sous-tend. Car en vérité, le Sagittaire est moins un conquérant qu’un chercheur de sens. Il veut comprendre, savoir, relier. Il veut tirer son trait jusqu’à l’essence.

Et pourtant, il a les deux pieds dans la boue, ou plutôt : quatre sabots. Solide, planté, rustique. Il a la santé de cheval, la cuisse joyeuse, le rire sonore. On le représente souvent en buste d’homme sur un corps d’étalon, et tout chez lui donne de l’ampleur : ses gestes, ses rires, ses colères, ses appétits. Il prend de la place, et c’est comme ça qu’il s’aime.

Il aime manger, courir, parler, organiser. Organiser surtout : des voyages, des idées, des colloques, des réunions. Il adore parler. Et comme il parle longtemps, on croit qu’il est sage. Parfois, il l’est. D’autres fois, il digresse, il dérape, il s’emporte. Il tire ses flèches à l’aveugle, se cabre, lance des ruades dans tous les sens. Puis il rit, retombe sur ses sabots, et repart. C’est un enthousiaste, un vitaliste, un incorrigible optimiste.

On le dit gouverné par Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. La planète des excès, de l’expansion, de la chance. Le Sagittaire se croit parfois sorti de sa cuisse – celle de Jupiter, évidemment. Or, dans le corps zodiacal, il est justement... la cuisse. Tout se tient. Il tape volontiers dessus en rigolant. Il aime sa chair, ses plaisirs, ses libertés. Mais il n’est pas qu’un bon vivant : il est aussi, souvent, un homme de foi. Il croit. Il veut croire. Il cherche à croire. À un dieu, à une cause, à une idée.

Il peut être notable ou prophète, juré de cour d’assises ou explorateur en Amazonie. Il veut élargir, expliquer, rassembler. Il déteste les mesquineries, les demi-mesures, les logiques comptables. Il préfère les épopées, les sagas, les visions globales. Il aime enseigner ce qu’il vient de découvrir. Il s’enivre de cohérence, même quand il en manque. Il fait des synthèses brillantes, parfois précipitées. Il a du flair, il a de l’humour, il a le goût des grandes causes et des grandes vacances.

Quand l’animal l’emporte, il devient un centaure de village : sensuel, bienveillant, un peu braillard, aimant le vin chaud et les accolades. Il flirte avec la politique, la chasse, les courses hippiques et les banquets. Il devient notable, économe, malin. C’est le percheron sympathique, qui songe à la députation et rêve d’un fauteuil au Sénat.

Quand le haut l’emporte, il s’élance vers l’invisible. Il cherche l’initiation, le dépassement, le sens caché sous les apparences. Il devient pèlerin, mystique, sage. Il se fait plus maigre, plus nerveux, plus exigeant. Il doute des institutions, refuse les dogmes, mais cherche une vérité plus vaste. Il lit les textes anciens, médite, marche dans la montagne. Il est moins social, plus cosmique.

Dans tous les cas, il avance. Parfois au galop. Parfois dans le désordre. Il échoue, souvent. Il se perd, aussi. Il vise les étoiles mais tombe sur la télévision. Il rêve d’absolu mais s’embourbe dans les réunions de copropriété. Il s’imagine prophète, il finit conférencier. Mais même là, il garde cette chaleur, cette foi joyeuse, cette générosité un peu folle qui le rend immédiatement sympathique. Il se relève vite. Il en rit. Et il recommence.

Il est l’un des rares signes à porter en lui cette combinaison rare : le feu et la foi, la puissance et le sourire, la quête et la joie. Il est solaire sans orgueil, religieux sans dogmatisme, curieux sans manie. Il est le trait d’union entre le corps et l’esprit, entre l’ici et l’ailleurs, entre l’homme et le ciel.

Il est Chiron, le centaure sage, formateur des héros. Né d’un dieu déguisé en étalon et d’une nymphe éplorée, il symbolise cette noblesse paradoxale : l’instinct redressé par la conscience. Contrairement aux autres centaures qui couraient la bagatelle et les beuveries, Chiron devint un maître, un guérisseur, un sage. Une flèche vers le haut, tirée depuis les terres sombres du désir.

Le Sagittaire peut tout faire : de la poésie comme Éluard, de la musique comme Berlioz, du cinéma comme Fritz Lang, de l’aviation comme Mermoz, de la politique comme Churchill. Ou l’annonce du tiercé à la télé comme Léon Zitrone. Ce n’est pas ce qu’il fait qui compte, c’est comment il le vit.

Un jour, à la fin de l’automne, il s’écria :
"Par Jupiter !"
Et il décocha sa flèche. Elle vola loin, très loin, en direction d’un printemps mythique. Le Capricorne, déjà en posture de sage silencieux à l’orée de l’hiver, feignit de ne pas la voir.

Mais elle est bien partie. Et peut-être qu’elle vole encore.

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