VOYANCE Téléphone Immédiate

II►

numéro audiotel 0892 02 01 25

*

Petite présentation du signe du Taureau

Deuxième signe du Zodiaque, le Taureau se déploie entre l’équinoxe du printemps et le solstice d’été. Il symbolise la fécondité de la terre en pleine montée de sève, la puissance tranquille des forces naturelles en maturation, et la sensualité enracinée dans la matière. Si le Bélier lance le feu initial, vif et vertical, le Taureau incarne la stabilité horizontale, lourde et plantureuse, de la masse nourricière. Là où tout commence à croître lentement, mais sûrement.

Signe de terre par excellence, le Taureau est gouverné par Vénus, planète de l’amour, des plaisirs, de l’attraction. Ce n’est pas la Vénus céleste, inspirée et idéalisée, mais la Vénus génitrix, terrestre, charnelle, incarnée. On chante ici la nature pleine, la chair chaude, la pulsation tellurique des instincts. À travers lui, le monde se révèle substance : on hume, on goûte, on palpe, on sent, on voit. Il y a dans le Taureau une grande aptitude à vivre dans l’instant présent, à épouser le concret, à se lier à la matière.

Le Taureau possède, ou cherche à posséder. Il ne cherche pas la transcendance, mais l’incarnation. La sécurité, avant tout : affective, matérielle, émotionnelle. Il économise, investit, cultive. Lorsqu’il tombe amoureux, il investit tout entier. Lorsqu’il doute, il stocke. Ce besoin d’ancrage peut le rendre conservateur, lent à s’adapter, mais profondément résilient. Il assimile lentement, mais avec constance. Et une fois lancé, il devient irrésistible. C’est une force que l’on ne détourne pas : on attend qu’elle passe ou qu’elle décide de vous embarquer.

On a vu des Taureaux se tuer à la tâche. Il serait pourtant inexact de le qualifier de perfectionniste : ce n’est pas la finition qui l’intéresse, c’est la solidité. Le Taureau dégrossit. Il forge, bâtit, répète, creuse. Et il creuse profond. Il n’agit pas par besoin de briller, mais par besoin d’ancrer. Il supporte les tâches répétitives, les responsabilités lourdes, les routines austères, du moment qu’elles promettent un résultat tangible.

Son rapport au monde est avant tout sensoriel. Il aime ce qui se touche, ce qui se pèse, ce qui se mange. Il est peu porté aux abstractions, sauf si elles deviennent concrètes. Il lui arrive d’acheter Les Nourritures terrestres de Gide par curiosité, mais il le termine rarement. Le Taureau préfère une belle miche de pain, un verre de vin, un parfum de sous-bois, à toute dialectique stérile. Il a une intelligence gustative, charnelle. Une profondeur qui échappe aux catégories mentales.

On ne le voit jamais pressé. Le sentiment d’urgence s’installe lentement en lui, comme la pluie dans une terre sèche. Mais quand il se met en marche, il devient difficile de l’arrêter. Le Taureau est irréversible, et non pas entêté : son poids, son inertie, sa logique propre lui imposent de finir ce qu’il commence. Même dans l’échec, il persévère. Même s’il sait qu’il n’atteindra jamais la fortune, il continue d’écrire La Comédie humaine.

Il aime le printemps parce que tout y fleurit avec patience, et que chaque chose y a un prix. Enfant, il apportait ses pantoufles à l’école et quelques pièces pour le Sou des Écoles : ces détails lui enseignaient la valeur concrète des choses. Adulte, il aime son intérieur bien tenu, ses objets qui durent, ses appareils ménagers efficaces. Il s’adapte au progrès, oui, mais sans jamais se précipiter. Le changement, il l’adopte avec prudence, après digestion. Le Taureau change, mais lentement.

On aurait tort de le croire insensible. Il peut écumer, de rage ou de plaisir. Son cou – ce cou de taureau – abrite une puissance contenue, une tension qui peut exploser quand on le pousse trop. Ce n’est pas un signe cérébral, mais il n’est pas dénué de finesse : il a le flair, le goût juste, le sens du réel.

La sensualité du Taureau est notoire. Son attachement aux plaisirs terrestres est profond, enraciné. La voix de la femme Taureau, dit-on, trahit cette sensualité. Elle est fidèle, pourtant, car elle sait ce que vaut ce qu’elle donne. L’homme raisonnable se bouche les oreilles pour ne pas l’entendre – il sait qu’il n’a pas assez d’argent, pas assez de terre, pas assez de garanties à lui offrir.

Le Taureau a un rapport ancien à la mythologie. On sacrifiait des taureaux aux dieux ; les dieux se changeaient en taureaux pour séduire. Le signe évoque ces deux pôles : le sacrificiel et le séducteur, la victime et le bourreau, le bœuf de labour et le Minotaure. Il oscille entre la générosité fertile et la possession jalouse. Il peut être à la fois capitaine d’industrie et marxiste convaincu, écrivant Le Capital sous un pseudonyme ou retournant la terre de ses propres mains.

Il a aussi un sens inné de la chance. Il ne la provoque pas par impulsion, mais par ténacité. Il y croit, il la cultive, il la guette. Et lorsqu’elle vient, il la cueille sans remords. Comme le disait El Cordobes : « Le Taureau a sa chance ».

Le Taureau est souvent sous-estimé. On le croit lent, on le dit rustique. On oublie qu’il incarne la vie même, dans sa pulsation la plus pleine, la plus stable, la plus enracinée. Jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’au bout, toujours.

voyance immédiate

Petites présentations des signes astrologiques et de leurs caractères pas toujours faciles

bélier

signe belier

taureau

signe taureau

gémeaux

signe gemeaux

cancer

signe cancer

lion

signe lion

vierge

signe vierge

balance

signe balance

scorpion

signe scorpion

sagittaire

signe sagittaire

capricorne

signe capricorne

verseau

signe verseau

poissons

signe poissons